Sondage de suivi de la santé de KFF : le public se prononce sur le débat sur les soins de santé et la fermeture du gouvernement

Points clés à retenir
- Le 1er octobreSt le gouvernement fédéral américain a fermé ses portes après que le Congrès n’a pas réussi à adopter un projet de loi de dépenses provisoire pour maintenir son financement. Cette fermeture, qui en est désormais à sa sixième semaine, marque la plus longue interruption du financement fédéral de l’histoire des États-Unis. Le Congrès reste dans l’impasse quant à l’opportunité de prolonger les crédits d’impôt sur les primes améliorés (ePTC) de l’Affordable Care Act. Environ les trois quarts de l’opinion publique continuent de dire que le Congrès devrait prolonger les crédits d’impôt arrivant à échéance, dont plus de neuf démocrates sur dix (94 %), trois indépendants sur quatre (76 %) et la moitié des républicains. Alors que le débat se poursuit, ce sondage montre que la loyauté partisane au sein du public s’approfondit, les Républicains étant divisés sur la question de savoir s’ils souhaitent que le Congrès prolonge les crédits d’impôt pour les personnes qui achètent leur propre couverture sur les marchés de l’ACA ou les autorisent à expirer.
- Les démocrates soutiennent largement ce que les démocrates du Congrès ont fait tout au long de ce débat, tandis que les indépendants sont divisés. Une grande majorité de démocrates (81 %) estiment que les démocrates au Congrès devraient « refuser d’approuver un budget à moins qu’il n’inclue la prolongation de ces crédits d’impôt, même si cela signifie que le gouvernement reste paralysé ». Les indépendants sont divisés, tandis qu’environ huit républicains sur dix (84 %) estiment que les démocrates du Congrès devraient approuver un budget pour mettre rapidement fin à la fermeture.
- Si les crédits d’impôt améliorés ne sont pas prolongés, les deux partis politiques pourraient faire face à des réactions négatives de la part de leurs bases. Parmi ceux qui souhaitent voir le Congrès étendre les crédits d’impôt, près de quatre sur dix estiment que le président Trump (28 % de tous les adultes) mérite l’essentiel de la faute, et une proportion similaire déclare qu’ils blâmeraient les républicains du Congrès (28 % de tous les adultes). Moins d’entre eux, environ un sur quatre (17 % de tous les adultes), estiment que les démocrates du Congrès méritent le plus d’être blâmés. La majorité des démocrates et des indépendants estiment que le président Trump ou les républicains du Congrès mériteraient le plus de blâme, tandis qu’une majorité de républicains de MAGA estiment que les démocrates du Congrès mériteraient le plus de blâme.
- Le Parti démocrate conserve un avantage sur le Parti républicain en ce qui concerne la confiance des électeurs dans la gestion de l’avenir de l’ACA, et un avantage plus étroit en ce qui concerne le coût élevé de l’assurance maladie. Au moins un électeur sur cinq déclare ne faire confiance à aucun des deux partis pour résoudre ces problèmes. Alors que la majorité des électeurs démocrates et républicains déclarent faire confiance à leur propre parti sur ces questions, les indépendants sont plus susceptibles de faire confiance au Parti démocrate plutôt qu’au Parti républicain sur l’ACA (38 % contre 18 %), même si beaucoup déclarent ne faire confiance à aucun des deux partis. Les électeurs démocrates et indépendants sont également beaucoup plus susceptibles que les électeurs républicains de dire que la hausse des coûts de santé aurait un impact sur leur volonté de voter et sur leur choix de candidat. Près de six électeurs démocrates sur dix et la moitié des électeurs indépendants déclarent qu’une augmentation annuelle des coûts de santé de 1 000 $ – l’augmentation moyenne attendue pour les inscrits sur le marché si les crédits d’impôt sur les primes améliorés de l’ACA expirent – aurait un « impact majeur » à la fois sur leur décision de voter et sur le candidat qu’ils soutiendraient, contre environ trois électeurs républicains sur dix.
Les majorités du public continuent de soutenir l’extension des crédits d’impôt ACA ; La plupart des démocrates souhaitent que l’accord budgétaire inclue une prolongation
Dans le cadre des négociations budgétaires en cours, les dirigeants démocrates font pression pour étendre les crédits d’impôt sur les primes améliorés, qui aident certaines personnes à payer leur assurance maladie via les marchés créés par l’Affordable Care Act (ACA). Ces crédits d’impôt expireront actuellement à la fin de l’année. Les législateurs républicains, en revanche, affirment qu’ils utiliseront les crédits d’impôt ACA après la réouverture du gouvernement.
Réalisé alors que les gens commençaient à examiner les options du régime ACA pour l’inscription ouverte de cette année, ce sondage montre que la prolongation de ces crédits d’impôt au-delà de 2025 continue d’être populaire parmi le public. Environ les trois quarts (74 %) des adultes américains estiment que le Congrès devrait étendre les crédits d’impôt améliorés aux personnes qui souscrivent leur propre assurance sur les marchés de l’ACA, soit environ trois fois la proportion de ceux qui estiment que le Congrès devrait laisser ces crédits expirer. Les trois quarts (76 %) des adultes qui souscrivent leur propre assurance maladie, dont la plupart le font via les marchés ACA, soutiennent la prolongation de ces crédits d’impôt, tandis qu’un sur quatre (23 %) déclare qu’ils devraient expirer.
Au moins la moitié des adultes de tous les partis continuent de soutenir la prolongation de ces crédits d’impôt. Cela comprend plus de neuf démocrates sur dix (94 %), les trois quarts (76 %) des indépendants et la moitié des républicains. Cependant, le soutien des Républicains à l’extension des crédits d’impôt par le Congrès a chuté de neuf points de pourcentage au cours du mois dernier, l’augmentation des crédits d’impôt sur les primes étant devenue un sujet de discussion dans les négociations budgétaires et un point de friction majeur pour les législateurs démocrates. En outre, les partisans du mouvement « Make America Great Again » (MAGA) sont désormais 13 points de pourcentage moins susceptibles de dire que ces crédits d’impôt devraient être prolongés, contre environ six sur dix (57 %) le mois dernier, à moins de la moitié (44 %) aujourd’hui.
La fermeture du gouvernement, qui en est désormais à sa sixième semaine, a entraîné des chèques de paie manqués pour certains employés fédéraux et des retards dans le versement des prestations SNAP complètes, augmentant ainsi la pression sur le Congrès pour qu’il parvienne à un accord. Dans l’ensemble, l’opinion publique est divisée sur ce qu’elle pense que les Démocrates du Congrès devraient faire, la moitié (50 %) déclarant qu’ils devraient « approuver un budget qui n’inclut pas l’extension de ces crédits d’impôt afin de mettre rapidement fin à la fermeture, même si cela signifie que le coût de l’assurance maladie augmentera pour certaines personnes », tandis qu’une part similaire (48 %) déclare que les Démocrates du Congrès devraient « refuser d’approuver un budget à moins qu’il n’inclut l’extension de ces crédits d’impôt, même si cela signifie que le gouvernement reste fermé ».
Une grande majorité de démocrates (81 %) soutiennent les démocrates du Congrès qui soutiennent un accord incluant l’extension des crédits d’impôt sur les primes améliorés de l’ACA, même si cela prolonge la fermeture du gouvernement. Les indépendants sont divisés, environ la moitié (51 %) estimant que les dirigeants démocrates devraient refuser d’approuver un budget sans prolongation du crédit d’impôt et la moitié (47 %) estimant qu’ils devraient approuver un budget pour mettre rapidement fin à la fermeture. Plus de huit républicains sur dix (84 %) estiment que les législateurs démocrates devraient approuver un budget pour mettre fin à la fermeture.
Plus de la moitié (55 %) de ceux qui souscrivent leur propre assurance maladie déclarent que les démocrates devraient refuser d’approuver un budget qui n’inclut pas de prolongation des subventions de l’ACA, tandis que 45 % estiment que les démocrates devraient approuver le budget sans les subventions pour mettre rapidement fin à la fermeture. Notamment, des sondages antérieurs du KFF ont montré que près de la moitié des adultes inscrits aux plans de marché de l’ACA s’identifient comme républicains ou républicains maigres.
Si le Congrès n’adopte pas une prolongation des crédits d’impôt améliorés, ceux qui souhaitent que ces crédits soient prolongés en rejetteront probablement la faute sur les dirigeants républicains, y compris le président Trump. Près de quatre personnes sur dix favorables à l’extension des crédits d’impôt déclarent que s’ils ne le sont pas, les républicains du Congrès méritent le plus de blâme (38 %, soit 28 % de tous les adultes) et une part similaire (37 %, ou 28 % de tous les adultes) estiment que c’est le président Trump qui mérite la plus grande part de la faute. Environ un sur quatre (23 % ou 17 % du total des adultes) estime que les démocrates du Congrès méritent le plus de reproches. Il convient de noter que le groupe favorable à l’extension des crédits d’impôt est composé d’une part plus importante de démocrates et d’indépendants de tendance démocrate.
Parmi la moitié des républicains qui souhaitent voir les crédits d’impôt prolongés, sept sur dix déclarent qu’ils blâmeraient les démocrates au Congrès si les crédits d’impôt expirent, ce qui s’élève à huit partisans de MAGA sur dix.
Malgré le débat législatif en cours sur la fermeture du gouvernement, la connaissance de l’expiration des crédits d’impôt améliorés pour primes reste limitée, même parmi le groupe le plus directement touché par la perte des crédits d’impôt. Globalement, plus de la moitié des adultes déclarent avoir entendu ou lu « un peu » (28 %) ou « rien du tout » (29 %) sur la question, tandis que 44 % ont entendu ou lu « beaucoup » (13 %) ou « un peu » (30 %). Parmi ceux qui souscrivent leur propre assurance, la moitié déclarent en avoir entendu au moins « quelques-unes », contre quatre sur dix le mois dernier.
Certains législateurs républicains ont affirmé que les efforts démocrates visant à étendre les crédits d’impôt sur les primes améliorés de l’ACA permettraient aux immigrants sans papiers de bénéficier d’une assurance maladie subventionnée par le gouvernement fédéral. Ce sondage KFF a évalué la compréhension du public de cette affirmation quant à savoir qui est éligible à la couverture ACA. Environ la moitié (47 %) des adultes américains déclarent à juste titre que les immigrants sans papiers ne sont pas éligibles pour souscrire une couverture santé sur les marchés de l’ACA. Il existe cependant une certaine confusion, puisqu’environ un sur sept (14 %) déclare à tort que les immigrés sans papiers sont éligibles et près de quatre sur dix (39 %) déclarent ne pas en être sûrs.
Bien que cette affirmation ait été faite par certains législateurs républicains et médias conservateurs, il n’existe aucune différence partisane dans la sensibilisation à cet aspect de l’éligibilité à l’ACA. Au moins la moitié des républicains (57 %) et des démocrates (52 %) affirment que les immigrés sans papiers ne sont pas éligibles à cette mesure, tandis qu’au moins trois partisans sur dix déclarent ne pas en être sûrs. Une plus grande proportion d’indépendants (44 %) déclarent ne pas être sûrs que les immigrés sans papiers soient éligibles pour souscrire une couverture sur les marchés de l’ACA.
Les coûts de santé pourraient influencer les électeurs en 2026, et le Parti démocrate détient un avantage en matière de confiance pour lutter contre l’ACA
Certains éléments indiquent que ces négociations budgétaires pourraient influencer la façon dont les électeurs perçoivent les soins de santé et leurs décisions électorales dans les années à venir. Conformément aux sondages précédents, le Parti démocrate continue de détenir un avantage sur le Parti républicain parmi les électeurs quant au parti auquel ils font confiance pour faire un meilleur travail sur l’avenir de la loi de 2010 sur les soins abordables, ou ACA. Environ quatre électeurs sur dix (43 %) déclarent faire confiance au Parti démocrate pour faire un meilleur travail sur l’avenir de l’ACA, contre un tiers (32 %) des électeurs qui déclarent faire confiance au Parti républicain. Les démocrates ont également un léger avantage sur la confiance des électeurs des partis pour faire face au coût élevé de l’assurance maladie (39 % contre 33 %), même si un quart des électeurs déclarent ne faire confiance à aucun des deux partis sur cette question.
Sur les deux questions de santé, les électeurs démocrates et républicains font largement confiance à leur propre parti. Alors que le Parti démocrate a un fort avantage sur le Parti républicain parmi les électeurs indépendants quant à savoir à qui ils font confiance pour mieux gérer l’avenir de l’ACA (38 % contre 18 %, respectivement), les indépendants sont plus partagés sur le parti auquel ils font confiance pour faire face au coût élevé de l’assurance maladie. Plus d’un tiers des électeurs indépendants déclarent qu’ils ne font confiance à aucun des deux partis pour mieux gérer l’avenir de l’ACA (36 %) ou s’attaquer au coût élevé de la couverture maladie (41 %).
Alors que les dirigeants des deux partis politiques se rejettent mutuellement la responsabilité de la fermeture prolongée du gouvernement, les groupes de campagne démocrates et républicains ont commencé à diffuser des publicités dans les circonscriptions compétitives du Congrès, dans l’espoir que la situation renforcera la position de leur parti auprès des électeurs.
Pourtant, la possibilité d’une augmentation des coûts des soins de santé apparaît comme un facteur de motivation plus fort pour les électeurs démocrates et indépendants que pour les électeurs républicains. Lorsqu’on leur a demandé comment une augmentation de 1 000 $ de leurs coûts de soins de santé – l’augmentation moyenne attendue pour les inscrits sur le marché si les crédits d’impôt sur les primes améliorés de l’ACA expirent – affecterait leur vote en 2026, près de six électeurs démocrates sur dix et plus de la moitié des électeurs indépendants déclarent que cela aurait un « impact majeur » à la fois sur leur décision de voter (59 % et 54 %) et sur le candidat qu’ils soutiennent (56 % et 52 %). Environ trois électeurs républicains sur dix affirment qu’une telle augmentation aurait un « impact majeur » soit sur leur décision de participer, soit sur les personnes qu’ils soutiennent. Bien que l’expiration des crédits d’impôt améliorés sur les primes n’affecte directement que ceux qui achètent leur propre couverture sur les marchés de l’ACA, cela suggère que la hausse des coûts des soins de santé résonne davantage comme une question de vote parmi les démocrates et les indépendants que parmi les républicains.
:max_bytes(150000):strip_icc()/GettyImages-958609218-b39f232b6a76449bbb7592d814589888.jpg?w=390&resize=390,220&ssl=1)


:max_bytes(150000):strip_icc()/HDC-INFOGRAPHIC-UTERINECANCERSTAGES-1-FINAL-1-2-8d180e670e0c4aa38028b9c655cb6b9d.png?w=390&resize=390,220&ssl=1)
